Acotar #4 - Un palais de flammes d'argent de Sarah J. Maas

 

"Nous avons besoin de ce qui nous fait mal pour mieux apprécier tout ce qu'il y a de bon dans l'existence. Ce sera peut-être plus difficile certains jours, mais... je veux tout connaître et tout ressentir. Avec eux."

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Une année s'est écoulée depuis la fin des affrontements qui ont ébranlé Prythian. Bouleversée par les horreurs de la guerre et incapable de s'habituer à sa vie de Fae, Nesta ne se sent à sa place nulle part. Elle s'enfonce dans une spirale destructrice et refuse l'aide qu'on lui propose. Surtout celle de Cassian, avec qui elle est obligée de s'entraîner au combat, et pour qui elle nourrit des sentiments ambigus. Mais quand la menace d'un nouveau conflit voile l'horizon, elle doit accepter d'affronter ses propres démons et devenir celle que le Chaudron a forgée...

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Ce nouveau tome de la saga Un palais d'épines et de roses s'ouvre sur Nesta, sa souffrance, ses démons, ses cauchemars. Comme nous y avait préparé le tome 3.5 Un palais de glace et de lumière, nos héros préférés Feyre et Rhysand sont mis de côté pour que nous nous intéressions de plus près à l'aînée des Archeron. Et je dois avouer avoir eu un pincement au coeur quand j'ai compris que nos deux âmes soeurs de la Cour de la Nuit étaient relégués au rang de personnages secondaires. L'arrivée de Nesta comme protagoniste principal change la dimension du roman, d'autant plus qu'elle est loin d'être un personnage attachant.

A quelque chose près, le schéma narratif est le même qu'Un palais de colère et de brume : une femme brisée entourée de gens qui l'aime mais qui ne la comprennent pas, un guerrier amoureux qui va tenter de la remettre sur pied grâce à sa malice et un entraînement dur et sans pitié, la recherche d'objets magiques, une descente en Prison, un combat final digne des Hunger Games (avec tout ce que le sort peu favorable à notre chère Nesta peut lui prodiguer)...

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Au final, un tome plutôt banal, sans véritable point d'encrage. Beaucoup de scènes de sexe (d'où la mention "avertissement -18" quand même 😳) à la limite du supportable (j'ai zappé certains passages trop explicites 😝) et une action qui se met difficilement en branle (à partir du milieu du livre, un pavé de tout de même 800 pages !). Certains aspects de la fin de la guerre contre Hybern ne sont même pas évoqués (ou peu), ce qui laisse clairement sous-entendre une suite (sans fin ?) de la saga... D'accord, mais jusque où exactement ?