Caraval de Stéphanie Garber

Bienvenue à Caraval !

Un monde d'illusions, une île où l'on ne rentre que sur invitation du maître des lieux, au jour dit et à  une heure précise ? Je fonce !

Je me suis plongée rapidement dans cet univers de couleurs, de folies, de chimères.

J'imaginais tous les décors tandis que mes yeux parcouraient avidement les lignes du récit. 

Un monde incroyable duquel nous avons du mal à nous dégager.

Un monde qui m'a forcément fait penser au travail de Tim Burton : un mélange d'Alice au Pays des Merveilles et de Big Fish, au point de me dire que si ce livre est un jour adapté au cinéma, seul ce réalisateur pourra en retranscrire l'esprit.

Quant à la couverture, j'admets que c'est elle qui m'a fait ouvrir le livre dans un premier temps ! 

Il est beau, au point qu'on a envie de le garder en présentation, telle une relique qu'on présenterai sous une cloche en verre.

Mais je m'égare 😆

L'histoire est bien, le monde dans lequel évolue les personnages est magique et ferait rêver n'importe lequel des enfants perdus du Pays de Nulle Part (une île où les rêves deviennent réalité) ! C'est d'ailleurs le cas de notre héroïne, qui, depuis toute petite écrit des lettres aux maître de Caraval.

Cependant j'ai été un peu déçue par la fin que je trouve tiré par les cheveux. Mais je ne m'y arrête pas, car le reste est suffisamment bon pour en garder un excellent souvenir !

Deux choses à noter : 

- je ne recommande pas la lecture de ce livre sur liseuse, car le récit est ponctué de lettres écrites par les protagonistes que j'ai eu de grandes difficultés à lire. Ça fait perdre du charme au livre.

- bien qu'il existe un tome 2 sorti récemment intitulé Legendary, le livre Caraval peut se lire comme un one-shot sans sentiment de frustration.